Sting: My Songs Tour

Jul
4
2022
Nimes, FR
Nimes Arena Festival
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Sting, fringant septuagénaire fait vibrer les arènes de Nîmes à 100 à l’heure...


L’ex-leader de Police de retour au Festival de Nîmes ce lundi. En grande forme.


Il y a d’abord un pt’it gars qui n’est plus tout petit. Il s’appelle Joe Sumner, a la quarantaine bien sonnée et envoie une première partie en 35 minutes chrono, seul avec sa guitare Fender, un son pop rock et des pompes argentées. Il a la classe le Joe. Le public des arènes applaudit. Il a le sentiment que ce gars-là ne lui est pas étranger, mais passons. On verra plus tard.


Un ange passe, le temps de l’entracte. Et puis Sting surgit sur scène. Un jeune homme ! Blouson jaune pétard sur tee-shirt rayé, méga basse entre les pognes, l’ex-leader de Police, 70 ans fringants, démarre la soirée en trombe ! Avec des tubes, forcément. Message in a bottle, de Police, est jeté dans la marée humaine. Suivi d’Englishman in New York, qui met tout le monde d’accord. On jette un œil à l’entourage du Britannique. Ils sont huit sur scène. Deux guitares, un clavier, deux choristes, un batteur, un merveilleux harmoniciste… Plus Sting, balaise à la basse.


Après Every little thing she does is magic, Sting s’embarque dans une série de chansons persos. Des récentes, comme Rushing water, au refrain très rock (2021), ou des plus anciennes comme Seven days (1993) et surtout Fields of gold, merveilleuse ballade qui fait chavirer les arènes. Ou Shape of my heart, occasion d’entendre la voix du choriste Gene Noble s’envoler en duo avec Sting.


Et puis tout s’enchaîne. Walking on the moon, So lonely et King of pain, où réapparaît Joe, la première partie, aux chaussures toujours argentées. Au moment de présenter les musiciens, Sting lâche le morceau. "Joe Sumner, mon fils !" En fait, on s’en doutait un peu ! Joe forme un cœur avec ses mains. Sur Every breath you take, puis Roxanne et Fragile, en rappel, le cœur des arènes bat, lui à cent à l’heure.


(c) Midi Libre by Adrien Boudet


FESTIVAL DE NÎMES Sting s’éclate en famille...


Avec Sting, les concerts se font en famille. Accompagné de son aîné Joe Sumner, en première partie, mais aussi d’un autre de ses garçons, guitariste, la star anglaise a généreusement partagé son répertoire avec un public des Arènes fervent, lundi 4 juillet 2022.


En ouverture, Joe Sumner n’est pas un inconnu, mais il se présente presque sur la pointe des pieds en première partie de son intimidant paternel, Sting. Après avoir chauffé le public nîmois pendant une petite heure, place à l’ancien chanteur de Police à la carrière solo jalonnée de tubes internationaux. Et l’artiste anglais les égrène pour le plus grand plaisir des Arènes qui reconaissent chaque succès dès les premiers accords : Englishman in New-York, Message in a Bottle, Every breathe you Take, Shape of my Heart, Redlight, Desert Rose, Roxanne... Entre deux  phrases de présentation de ses musiciens et choristes, Sting se lance même dans quelques reprises réussies de Steevy Wonder ou Bob Marley. La déception se lit brièvement sur quelques visages lorsque le chanteur s’en va après seulement deux chansons de rappels. Mais on peut parier que cet habitué des Arènes reviendra.


(c) ObjectifGard by Pierre Havez

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